#ChangeMyView – Épisode 1

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Table des matières

  1. Introduction
    1. L’idée
    2. Le principe
  2. Affirmation 1
    1. Ma justification
    2. La contradiction
      1. Contrargument 1
      2. Contrargument 2
      3. Contrargument 3
      4. Contrargument 4
    3. Mon avis après examen
  3. Affirmation 2
    1. Ma justification
    2. La contradiction
      1. Contrargument 1
      2. Contrargument 2
      3. Contrargument 3
    3. Mon avis après examen
  4. Affirmation 3
    1. Ma justification
    2. La contradiction
      1. Contrargument 1
      2. Contrargument 2
    3. Mon avis après examen
  5. Affirmation 4
    1. Ma justification
    2. La contradiction
      1. Contrargument 1
      2. Contrargument 2
      3. Contrargument 3
      4. Contrargument 4
    3. Mon avis après examen
  6. Conclusion

Introduction

L’idée

Dans mon dernier article, Je veux être ouvert d’esprit, je parlais de ma volonté d’avoir une démarche d’ouverture et d’examen critique de mes croyances, de mes positions politiques, éthiques, etc.

Récemment j’ai découvert le subreddit1 r/changemyview, un forum communautaire sur lequel les utilisateurs peuvent exposer leurs convictions, et d’autres leur opposent des contrarguments auxquels ils n’auraient pas forcément pensé.

J’ai beaucoup aimé le principe et j’ai eu envie faire la même chose, pour moi-même, avec certains sujets pour lesquels j’ai un avis pas forcément très solide.

Le principe

Le principe est de partir d’une affirmation que je tiens pour vraie, avec laquelle je suis à priori d’accord, mais pour laquelle je n’ai pas vraiment creusé le sujet.

Je vais commencer par exposer pourquoi je suis en accord avec cette affirmation, puis j’irais chercher la contradiction sur internet (forums, sites web, articles, etc.). J’évaluerai les contrarguments et verrai ceux qui me semblent solides.

Au final, il y a trois résultats possibles :

  • Ma position reste inchangée.
  • Ma position est toujours du « même côté » mais plus nuancée.
  • Ma position change vraiment.

Mon objectif n’est pas forcément de changer d’avis sur chaque affirmation, mais plutôt d’examiner les arguments qui seraient susceptibles de le faire.

Affirmation 1

Les policiers devraient être punis plus sévèrement s’ils violent la loi, au moins lorsqu’ils sont en exercice.

Ma justification

Le devoir d’un policier étant, entre autres, de faire respecter la loi et de représenter l’état, il me semble que le fait qu’un policier viole la loi constitue, en plus de l’offense, une sorte de rupture de la « confiance publique » et un abus du pouvoir dont il dispose. C’est un peu l’idée de la maxime « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » : le fait d’être placé dans une position de pouvoir devrait impliquer une plus grande sévérité en cas d’abus. Le même principe s’appliquerait par exemple à un professeur qui agresserait un élève (son statut devrait être une circonstance aggravante), ou à un médecin vis-à-vis de son patient.

D’un point de vue légal, ça me semble aussi justifié. De même que l’auteur d’une agression sur un policier aura des circonstances aggravantes (parce que la victime serait policier), un policier devrait avoir des circonstances aggravantes dans le cas où il violerait la loi.

Enfin, il me semble que la police se doit d’être exemplaire dans le respect de la loi et donc que les contrevenants doivent être dissuadés plus fortement que dans la population générale.

La contradiction

Contrargument 1

Le premier contrargument que j’ai trouvé est que serait contraire au premier article de la Constitution Française2, qui dit :

[La République Française] assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens.

Cependant je crois qu’il n’y a pas de contradiction, puisqu’il ne s’agit pas de discriminer deux citoyens en fonction de qui ils sont, mais des circonstances dans lequel le crime aurait été commis.

D’ailleurs l’article premier dans son intégralité dit :

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

Il me semble clair qu’il s’agit de ne pas discriminer en fonction de critères non pertinents, comme le sexe, la religion, etc., et non d’affirmer que la fonction d’une personne ne doit pas être prise en compte dans un verdict.

Contrargument 2

Sur différents forums, des personnes suggèrent que des peines aggravées pour des policiers rendraient la fonction « moins attractive » et créeraient un problème de recrutement.

Cet argument me semble infondé. Ce ne serait pas la fonction qui serait moins attractive, mais le fait de commettre des crimes dans cette fonction. Je ne crois pas que les policiers choisissent leur travail en fonction de la facilité à commettre un crime. De plus on parle de peines plus lourdes, pas d’une diminution du niveau de preuve requis pour une condamnation. Il ne s’agit pas non plus d’élargir la liste de ce qui est illégal pour un policier. Ma position concerne uniquement la peine en cas de condamnation.

Une autre version du même argument suggère que cela ne ferait qu’augmenter la pression sur les policiers, qui font déjà un métier difficile, ou que ce serait les empêcher de faire leur travail puisqu’ils sont parfois obligés, par exemple, d’avoir recours à la violence.

Là encore on passe à côté du sujet. Je ne dis pas que les policiers devraient avoir les mêmes contraintes que les citoyens lambdas (par exemple il est normal qu’ils puissent dépasser les limites de vitesse en intervention), ni qu’ils devraient êtres plus surveillés, seulement qu’en cas de condamnation la peine devrait être plus lourde.

Contrargument 3

Quelques personnes suggèrent qu’une peine aggravée n’est pas le plus efficace. Différentes études suggèrent en effet que l’effet dissuasif d’une peine plus lourde est mineur.3 Elles suggèrent qu’il serait suffisant d’avoir une peine identique à un citoyen lambda, accompagnée d’un renvoi définitif de la police en cas de condamnation, pour « faire le ménage » dans les effectifs.

Je trouve l’argument assez convaincant. Si en effet l’effet dissuasif est très faible ou inexistant, alors les peines plus lourdes ne serviraient à rien pour assainir la police. Un service d’inspection interne efficace et une saisie systématique des procureurs seraient suffisants en ce sens.

Cependant je trouve toujours justifiées les circonstances aggravantes, par symétrie avec celles qu’a l’auteur d’une agression sur un policier.

Contrargument 4

Un dernier point soulevé par une personne sur un forum est qu’il lui semblerait injuste d’avoir une peine aggravée pour un policier, dans le cas d’un délit où il n’aurait pas usé des informations, du pouvoir ou de l’image de sa fonction.

Je trouve cet argument plutôt pertinent. Imaginons par exemple un policier qui vole une voiture :

  • Dans un cas, la voiture est simplement garée sur un parking
  • Dans un autre cas, il fait signe à un conducteur de s’arrêter, le fait sortir puis dérobe la voiture

Le second cas me semble être un abus de sa fonction, et une peine plus lourde me semble justifiée. Dans le premier cas, je peux concevoir une peine « classique » (plus les mesures disciplinaires internes).

Mon avis après examen

Je reste sur ma position, nuancée sur deux points :

  • Il est plus prioritaire d’avoir un service d’inspection interne efficace que des peines plus lourdes
  • Les peines ne devraient pas forcément être aggravées lorsqu’il n’y a pas eu d’abus de la fonction dans la commission du crime

Affirmation 2

L’armée ne devrait pas avoir différents barèmes pour les hommes et les femmes.

Ma justification

L’objectif des différents tests (physiques et autres) est de déterminer l’aptitude d’une recrue potentielle. Avoir des tests plus faciles pour les femmes, par exemple physiques, est soit une admission de recrues inaptes, soit une discrimination envers les hommes. Je m’explique :

Imaginons qu’un test pour entrée dans l’armée requiert, pour les hommes, de pouvoir porter 50 kg sur le dos pendant une heure, afin de vérifier leur aptitude à pouvoir porter leur paquetage. Pour les femmes, le test ne demande que de porter 30 kg. Dans ce cas :

  • Soit la barre de 30 kg est insuffisante en réalité, et les femmes réussissant ce test sont potentiellement sous-qualifiées.
  • Soit la barre de 30 kg est suffisante, et les hommes qui auraient pu porter 30 kg mais pas 50 kg ont été refusés alors qu’ils étaient suffisamment qualifiés.

Avoir des barèmes différents pour les hommes et les femmes me semble injuste et contreproductif. Les tests devraient être conçus non pas en fonction du sexe du candidat, mais de la fonction visée.

La contradiction

Contrargument 1

Certains avancent le fait que l’objectif de certains tests pourrait être de vérifier la « bonne forme physique » des candidats et non pas de vérifier leur capacité à atteindre tel ou tel critère, et donc qu’un barème différent selon le sexe serait pertinent, par exemple en demandant de soulever un poids différent.

Cet argument ne me convainc pas. Je conçois que des tests de « bonne forme physique » puissent être pertinents, mais la distinction selon le sexe est arbitraire et non pertinente, au contraire d’une distinction sur d’autres critères, comme la taille, l’indice de masse corporelle, la masse osseuse, etc. On pourrait par exemple demander aux candidats de porter leur propre poids sur 1 km. Le barème serait donc en moyenne plus faible pour les femmes, parce que leur poids est en moyenne plus faible que pour les hommes, mais une femme de 80 kg aurait tout de même un test plus difficile qu’un homme de 60 kg, ce qui me semble plus efficace.

Contrargument 2

Un autre argument avancé est que l’armée a besoin de plus de recrues (ce qui est vrai au moins aux USA4 et en France5), et que mettre un barème plus bas est nécessaire pour permettre aux femmes d’intégrer l’armée et d’avoir plus d’effectifs.

Cet argument ne me convainc pas non plus. D’une part, certaines femmes peuvent intégrer des corps d’armée en passant les mêmes tests que les hommes, comme ce fut le cas en 2015 quand 2 femmes intégrèrent le corps d’élite des US Rangers.6 D’autre part, s’il est nécessaire d’abaisser les critères d’entrée pour avoir plus de recrues, alors ceux-ci devraient l’être pour les hommes comme pour les femmes.

Contrargument 3

Certains suggèrent que, peut-être, les femmes ont en moyenne un moins bon score aux aptitudes physiques, mais en moyenne un meilleur score à d’autres tests, et donc pour leur permettre de ne pas être recalés sur le physique leur barème peut être plus facile.

Cet argument ne me convainc pas non plus. Comme avant, si on accepte qu’une recrue puisse être un peu moins performante physiquement si elle le compense par d’autres compétences, alors je ne vois aucune raison de le réserver aux femmes.

Mon avis après examen

Je reste sur ma position.

Affirmation 3

On ne devrait pas juger les personnages historiques selon les valeurs modernes.

Ma justification

Je crois qu’on ne peut pas juger quelqu’un sur des valeurs dont il n’a pas connaissance, ou qui sont dans sa culture, son éducation et son contexte très marginales si bien qu’il ne peut pas ou très peu les considérer. Dans le cas des personnages historiques, c’est encore plus parlant, puisque les valeurs évoluent au fil du temps.

Je fais cependant bien une distinction entre :

  • L’absence de connaissance ou d’exposition à des valeurs
  • Le refus volontaire de valeurs alors qu’on y est exposé

Par exemple, en l’an 1900, les femmes n’avaient pas le droit de vote au Royaume-Uni, mais les arguments et débats pour leur droit de vote étaient très relayés dans les journaux à grand tirage et dans les cercles politiques des grandes villes. Par contre ces arguments étaient peu ou pas relayés dans les coins plus reculés du pays. Je jugerai donc différemment deux hommes vivant en Angleterre en 1900 et s’opposant au droit de vote des femmes, si l’un est par exemple un membre du parlement et l’autre un paysan.

Je n’excuse pas non plus un personnage historique prenant une certaine position simplement du fait qu’elle est la norme à son époque, même si je crois qu’il faut toujours prendre en compte la pression sociale.

Enfin, je fais une distinction entre :

  • Le jugement que je porte sur la personne historique, que je contextualise
  • Le jugement que je porte sur ses actions, que je juge avec mes valeurs

La contradiction

Contrargument 1

Sur le subreddit r/philosophy, une personne a demandé selon quels critères on devrait juger les personnages historiques. Un utilisateur lui a alors posé la question : Devrions-nous juger les personnages historiques ? Dans quel but ?.

Cette question ne répond pas directement à mon affirmation de départ, mais je la trouve intéressante. Le but de l’histoire est sans doute plus de décrire et de comprendre que d’assigner des jugements de valeur morale à des individus du passé.

Contrargument 2

Un autre contrargument avancé critique la partie « on ne devrait pas » de mon affirmation, et avance le fait qu’il n’est pas forcément justifié d’attribuer une valeur morale ou un impératif au fait du juger ou non les personnages du passé selon les critères actuels.

Je trouve ça pertinent, même si ça ne répond pas vraiment au cœur de mon affirmation, que je reformulerais ainsi : « il n’est pas pertinent de juger les personnages historiques selon les valeurs modernes ».

Mon avis après examen

Je n’ai pas trouvé d’autres contrarguments cohérents. Je reste donc sur une position similaire, mais reformulée : « il n’est pas pertinent de juger les personnages historiques selon les valeurs modernes ».

Affirmation 4

Les personnes majeures refusant de donner leurs organes en cas de décès devraient être placées en bas de la liste d’attente des transplantations.

Ma justification

Si quelqu’un refuse de donner ses organes après sa mort, mais veut tout de même bénéficier du don des autres, il agit en égoïste en profitant du système et du « sacrifice » des autres sans s’impliquer lui-même. Pour moi la situation est similaire à quelqu’un qui voudrait pouvoir bénéficier des allocations chômage en cas de perte d’emploi sans accepter de payer les cotisations sociales lorsqu’il a un emploi.

Je pense qu’il ne faut jamais jeter un organe disponible s’il y a un receveur ni laisser des gens mourir si on peut les sauver, c’est pourquoi je ne veux pas retirer ces personnes de la liste des receveurs. Seulement je trouve plus équitable de donner les organes disponibles en priorité à ceux qui sont prêts à donner les leurs et qui permettent à ce système d’exister et de sauver des vies.

On ne devrait pas pouvoir profiter du système plus que les autres.

Je précise que je me place dans le cas de figure français, où chacun est considéré donneur d’organes par défaut7 et que ne pas l’être est un choix délibéré.

Je précise également que mon idée s’applique quand on doit choisir entre deux personnes avec une compatibilité, une espérance de vie et des chances de succès de la greffe similaires.

La contradiction

Contrargument 1

Plusieurs personnes ont proposé des contrarguments similaires, que je résumerais en « il n’est pas éthique de laisser les médecins décider qui mérite ou non d’être sauvé basé sur une vertu arbitraire ».

Je ne suis pas convaincu. D’abord il ne s’agit pas de dire que la personne ne mérite pas d’être sauvée, puisqu’elle serait toujours sur la liste, et il n’est pas question d’évaluer une prétendue « vertu », mais de rendre le système plus juste.

Ensuite, la décision ne serait pas prise par les médecins face au patient, mais automatisée par l’Agence de la biomédecine qui gère actuellement le Registre National Des Refus où peuvent s’inscrire les personnes ne voulant pas donner leurs organes.

Enfin, cette mesure n’est pas arbitraire puisque le refus de donner ses organes a un impact direct sur le bon fonctionnement du système et la vie d’autres personnes, d’autant plus qu’on manque d’organes.8

Contrargument 2

Certains suggèrent que, l’objectif étant d’augmenter le nombre de donneurs pour sauver plus de vies, il serait plus efficace de ne pas discriminer ceux refusant de donner leurs organes afin qu’ils « se rendent compte du bien » de l’opération, « soient touchés », etc.

C’est supposer que ceux qui refusent ce don le font sans connaitre le bien du système, ce qui est faux. Au Royaume-Uni, par exemple, plus de 90 % des adultes affirment que le programme de don d’organes est bénéfique et sauve des vies, pourtant moins de 33 % sont donneurs.9 D’ailleurs, différentes études10 11 12 13 14 15 16 ont montré que la plupart des gens qui refusent de donner leurs organes après leur mort le font pour des raisons religieuses, par peur que leurs organes soient vendus au marché noir, par peur de sauver « quelqu’un d’immoral », par peur d’attirer le « mauvais sort », et par défiance envers le corps médical.

D’ailleurs, en 2008 l’état d’Israël, qui était alors le pays développé avec le plus faible taux de donneurs d’organes, a promulgué une loi de priorité des dons d’organes, plaçant ceux qui refusent de donner leurs organes après leur mort en fin de liste. Le nombre de donneurs a alors augmenté de plus de 46 % en moins de 3 ans.17

Contrargument 3

Un utilisateur de Reddit a répondu à cette position per ceci :

Pensez-vous que les criminels devraient être placés au bas de la liste ? Et sinon, pensez-vous que ne pas faire de don d’organe est plus moralement répréhensible que des actes criminels ?

Je pense que ce commentaire passe à côté de l’intention du système. Il ne s’agit pas de punir les gens ni de les juger bons ou mauvais. Il s’agit de défavoriser un comportement qui est détrimentaire au système et de rétablir une forme d’équité.

Une autre forme de cet argument propose un faux dilemme :

Préférez-vous que votre foie aille à Kim Jong Un, ou à une personne vraiment gentille qui a amélioré la vie de tout le monde autour d’elle, mais qui était réticente à donner ses organes ?

Ici encore on passe à côté de l’argument. D’une part il ne s’agit pas de prendre une décision au cas pas cas, d’autre part je ne crois pas que les personnes refusant de donner leurs organes soient en moyenne « plus gentilles » ou « plus bénéfiques » que les autres (ce qui, soi-disant, compenserait leur refus de don d’organes).

Contrargument 4

Certains mettent en avant qu’il ne faut pas, par principe éthique, considérer des facteurs non médicaux (si la personne est une donneuse ou non, si elle est une criminelle ou non, etc.).

Je comprends l’argument, dans une perspective éthique essentiellement déontologique. Cependant j’ai une éthique principalement conséquentialiste, et donc j’accorde plus d’importance aux conséquences qu’aux principes. Je crois que ma position est alors plus éthique selon cette approche.

Mon avis après examen

Je comprends que l’approche qu’on a sur la question dépend à la fois de la situation (par exemple, a-t-on largement assez d’organes pour tout le monde ?) et de l’approche éthique adoptée. Cependant je n’ai été convaincu par aucun contrargument et je reste sur ma position.

Conclusion

Je n’ai que peu ou pas changé d’avis sur mes quatre affirmations initiales, mais j’ai trouvé l’exercice très intéressant. Je compte bien le refaire sur d’autres sujets.

Je reste évidemment ouvert et prêt à changer d’avis sur les questions déjà examinées si d’autres arguments se présentent.

  1. Un subreddit (ou « sous-reddit » en français) est une sous-partie du site Reddit consacrée à un thème spécifique dans laquelle les utilisateurs peuvent poster du contenu en lien avec le thème. Reddit est un site web communautaire de partage et de discussion. 

  2. Gouvernement de la République Française. (2008, 23 juillet). Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur. Conseil Constitutionnel. https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur 

  3. Mauer, M. (2019, 30 août). Long-Term Sentences: Time to Reconsider the Scale of Punishment. The Sentencing Project. https://www.sentencingproject.org/publications/long-term-sentences-time-reconsider-scale-punishment/ 

  4. Philipps, D. (2018, 24 septembre). As Economy Roars, Army Falls Thousands Short of Recruiting Goals. The New York Times. https://www.nytimes.com/2018/09/21/us/army-recruiting-shortage.html 

  5. Meurs, S. (2019, 23 mai). L’armée française manque de bras. Capital.fr. https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-francaise-manque-de-bras-1339216 

  6. Lamothe, D. (2015, 19 août). These are the Army’s first female Ranger School graduates. Washington Post. https://www.washingtonpost.com/news/checkpoint/wp/2015/08/18/these-are-the-armys-first-female-ranger-school-graduates/ 

  7. Article L1232-1 du Code de la Santé Publique. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031931933/ 

  8. La rédaction d’Allodocteurs.fr. (2020, 16 janvier). Don d’organes : pourquoi le nombre de greffes diminue en France. Franceinfo. https://www.francetvinfo.fr/sante/soigner/don-d-organes/don-dorganes-pourquoi-le-nombre-de-greffes-diminue-en-france_3787861.html 

  9. Cabinet Office, The Behavioural Insights Team, Department of Health, Driver and Vehicle Licensing Agency, & NHS Blood and Transplant. (2013, décembre). Applying Behavioural Insights to Organ Donation. https://www.bi.team/publications/applying-behavioural-insights-to-organ-donation/ 

  10. Wen, T. (2014, 12 novembre). Why Don’t More People Want to Donate Their Organs? The Atlantic. https://www.theatlantic.com/health/archive/2014/11/why-dont-people-want-to-donate-their-organs/382297/ 

  11. Ghorbani, F., Khoddami-Vishteh, H. R., Ghobadi, O., Shafaghi, S., Rostami Louyeh, A., & Najafizadeh, K. (2011). Causes of Family Refusal for Organ Donation. Transplantation Proceedings, 43(2), 405‑406. https://doi.org/10.1016/j.transproceed.2011.01.031 

  12. Mocan, N., & Tekin, E. (2007). The determinants of the willingness to donate an organ among young adults : Evidence from the United States and the European Union. Social Science & Medicine, 65(12), 2527‑2538. https://doi.org/10.1016/j.socscimed.2007.07.004 

  13. Morgan, S. E., Harrison, T. R., Afifi, W. A., Long, S. D., & Stephenson, M. T. (2008). In Their Own Words : The Reasons Why People Will (Not) Sign an Organ Donor Card. Health Communication, 23(1), 23‑33. https://doi.org/10.1080/10410230701805158 

  14. Morgan, S. E., Stephenson, M. T., Harrison, T. R., Afifi, W. A., & Long, S. D. (2008). Facts versus ’Feelings’ : How Rational Is the Decision to Become an Organ Donor? Journal of Health Psychology, 13(5), 644‑658. https://doi.org/10.1177/1359105308090936 

  15. Peters, T. G., Kittur, D. S., McGaw, L. J., Roy MR 1st, null, & Nelson, E. W. (1996). Organ donors and nondonors. An American dilemma. Archives of Internal Medicine, 156(21), 2419‑2424. 

  16. Volz Wenger, A., & Szucs, T. D. (2011). Predictors of family communication of one’s organ donation intention in Switzerland. International Journal of Public Health, 56(2), 217‑223. https://doi.org/10.1007/s00038-010-0139-2 

  17. Lavee, J., Ashkenazi, T., Stoler, A., Cohen, J., & Beyar, R. (2013). Preliminary Marked Increase in the National Organ Donation Rate in Israel Following Implementation of a New Organ Transplantation Law : Increase in National Organ Donation Following New Law. American Journal of Transplantation, 13(3), 780‑785. https://doi.org/10.1111/ajt.12001